Il est difficile d’éviter les mouvements de panique en temps de crise. Alors que les pays se sont refermés sur eux-mêmes et que plus de 3 milliards d’individus sont confinés à la maison, certains produits dans les supermarchés sont pratiquement disparus des rayons. Résultat : les consommateurs achètent en ligne où certains commerçants malveillants ont augmenté leur prix exponentiellement.
Acheter ses produits directement du manufacturier
Amazon et eBay avaient affirmé qu’il s’assurerait que cela ne se produirait pas, mais la trop grande quantité de commerçants sur leur plateforme a dépassé leur capacité à s’assurer de prix équitables de tous leurs vendeurs. Aujourd’hui, des produits tels que masques, thermomètres, papier de toilette ainsi que les préparations pour bébés et produits d’hygiène féminine s’y vendent à des prix très élevés par des entreprises voulant profiter de la crise.
Il faut savoir qu’il existe d’autres moyens de se procurer ce dont on a besoin. Par exemple, pour les produits d’hygiène féminine, on peut s’adresser directement au manufacturier comme chez Gina, afin d’être livré à la maison et sans augmentation de prix ! De plus, tous leurs produits, de la serviette au tampon bio sans applicateur sont 100 % naturels, ce qui veut dire qu’ils ne contiennent aucun des produits chimiques que l’on retrouve fréquemment chez les grandes marques.
Les politiques s’en mêlent
La semaine dernière, face à cette situation, le procureur général de la Californie, aux Etats-Unis, a demandé aux grands groupes tels que Walmart, Amazon, Facebook et Craigslist de prendre des mesures contre les vendeurs qui affichent des prix abusifs en ce temps de crise sanitaire internationale. Amazon et eBay n’ont pas perdu de temps et ont retiré plus d’un million de produits de leur boutique en ligne. Mais malgré cette surveillance intense, les prix continuent d’augmenter.
Dans un souci de justice, eBay a retiré de sa plateforme la vente de masques faciaux et de désinfectants pour les mains dès le début du mois de mars. Cependant, ces gestes des grandes plateformes n’ont pas endigué le problème. Une étude de « Which ? » , une association de défense des consommateurs britannique, constate toujours une surfacturation sur un grand nombre d’articles ménagers, incluant les produits d’entretien, le gel hydroalcoolique et les produits hygiéniques pour femmes.
Au final, peut-être que cette crise nous ramènera vers de plus petits commerçants spécialisés. On voit bien aujourd’hui que les grands ne parviennent pas à contrôler ce qu’ils ont construit. Ce ne serait peut-être pas si mal, après tout, si on prend l’exemple cité plus haut de Gina, puisque non seulement le coût n’augmenterait pas, mais en plus la qualité serait supérieure. De quoi revoir notre mode de consommation…