Les protections hygiéniques pour des règles écolos

LifestyleLes protections hygiéniques pour des règles écolos

« (…) J’ai imaginé sans complexe qu’un matin je changeais de sexe, que je vivais l’étrange drame d’être une femme (…) ». Si dans les paroles de la chanson de Michel Sardou, il est plutôt question d’endosser quelques-uns des métiers principalement menés par la gent masculine à une époque où la société plutôt misogyne ne le voyait pas du bon œil pour une femme, il n’évoquait nullement ce à quoi la femme doit faire face de la puberté à la ménopause et ce, en moyenne entre 2 à 7 jours par mois : les règles. En effet, si les mœurs évoluent, une chose reste immuable celle d’un changement hormonal de fin de cycle qui entraîne le renouvellement superficiel et périodique de la muqueuse utérine. À l’heure où le plastique issu du pétrole semble vivre ses dernières années, les alternatives foisonnent dans tous les domaines pour y mettre d’ores et déjà un terme. Soucieuses de préserver aussi bien l’environnement que sa zone la plus intime et fragile, les femmes peuvent tout particulièrement se tourner vers des protections périodiques plus saines. Gros plan sur les alternatives existantes aux traditionnelles protections et tampons. 

Les alternatives green aux tampons, aux serviettes hygiéniques classiques

11 000, le nombre de tampons et de serviettes utilisées dans une vie. 

1450, le nombre de serviettes hygiéniques utilisées chaque seconde dans le monde (soit 23 fois le trajet Terre-Lune !).

24 600, le nombre de tampons et applicateurs ramassés sur les plages par l’Ocean Conservancy en 2009.

500-800 ans, le temps nécessaire à une serviette hygiénique pour se décomposer.

1500-2000 euros, le coût des protections féminines dans une vie. 

Serviette, tampon, protège-slip … autant d’objets qui finissent dans la poubelle dans le meilleur des cas. Dans tous les cas, ces derniers ne sont pas recyclables et contiennent de nombreuses traces de substances toxiques (résidus de pesticides, de dioxines, de dérivés halogénés, de phtalates, d’insecticides, de BHT, d’aluminium, de parfums, de colorants notamment) qui peuvent provoquer des démangeaisons, des irritations, des mycoses, des infections à répétition. Rien de tel donc que d’opter pour des protections plus économiques, respectueuses de la flore vaginale et également healthy pour la planète. 

La cup menstruelle

Petite coupe creuse en silicone hypoallergénique, la cup menstruelle est très pratique, écologique et économique. Si la plupart des cups menstruelles sont hypoallergéniques, d’autres vont encore plus loin en respectant les normes des dispositifs médicaux et sont alors fabriquées en silicone médical biocompatible et antimicrobien à l’image des implants médicaux. En parallèle, la cup menstruelle peut contenir jusqu’à trois fois plus de liquide qu’un tampon hygiénique par exemple. Elle n’est alors changée qu’environ toutes les 6 à 8 heures dépendamment du flux. Si la cup menstruelle est pratique, elle n’en reste pas moins confortable. Souple, flexible, elle s’adapte aux parois du vagin sans l’abîmer. À l’aide d’une petite tige et d’une base rainurée, elle est alors facile à retirer mais aussi à mettre. Lavable et réutilisable, sa durée de vie est incroyable. En respectant les règles d’entretien, la cup menstruelle peut être utilisé en moyenne en 5 et 10 ans ! Les économies sont alors non négligeables par rapport aux tampons et aux serviettes hygiéniques classiques. Pour finir, il existe différentes tailles de cup : une cup menstruelle de petite taille, de moyenne ou de grande taille. Fonction de la corpulence, de la taille, du flux, du nombre d’accouchement par voie basse, de la pratique régulière ou non d’une activité physique, il existe une taille de cup adaptée. Quant à la tige de la tige elle peut être pleine avec des stries, être en forme de petite boule aplatie, en forme d’anneau voire également être absente. 

Les serviettes hygiéniques lavables 

Même si la cup menstruelle rencontre de plus en plus un franc succès auprès de la gent féminine, il est tout à fait possible d’opter pour une serviette hygiénique lavable. À la différence des serviettes hygiéniques classiques, ces dernières sont composées de matières naturelles et n’utilisent pas de plastique issu de la pétrochimie, ni ne sont blanchies au chlore. En parallèle, elles sont aussi biodégradables complètement ou en partie et surtout, réutilisables. En règle générale, ces serviettes supportent jusqu’à 200 lavages ! Vite rentabilisées, elles passent en machine après avoir été trempées au préalable dans de l’eau tiède. Pour les désinfecter, rien de tel que de diluer quelques gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé dans l’eau de rinçage. Là encore, il existe différentes tailles et absorbances pour s’adapter au mieux à chaque femme. Et pour celles qui souffriraient d’incontinence, il existe là encore des modèles de serviettes lavables. Bref, elles sont tout aussi pratiques et commodes que les couches lavables pour les nourrissons

Les tampons écolos 

Pour celles qui ne pourraient vivre cet instant sans tampons, il en existe des écolos. Composés à 100% en coton bio et dépourvus de produits chimiques, de plastique, de chlore ou de produits synthétiques, ces tampons peuvent être une autre alternative aux tampons classiques. Cependant, il n’en reste pas moins un inconvénient de taille : ils sont jetables !

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