Robo-Advisor : tout savoir de ces conseillers financiers !

LifestyleRobo-Advisor : tout savoir de ces conseillers financiers !

Le conseiller financier joue un rôle important. Ce professionnel est en mesure d’optimiser la situation financière de ses clients en les orientant vers de bons investissements ou en les aidant à prendre les meilleures décisions de vie. Ces dernières années, les robo-advisors, qui se présentent comme une alternative aux conseillers traditionnels, ont vu leur popularité grimper en flèche. Que valent-ils ?

Qu’est-ce qu’un robo-advisor ?

Auparavant, les personnes souhaitant investir en bourse pouvaient procéder de manière autonome ou se faire accompagner par un conseiller financier. Désormais, elles disposent d’une autre possibilité : recourir à un robo-advisor. Né outre-Atlantique, ce service est apparu en France avec l’arrivée des acteurs de la Fintech.

Le robo-advisor, également appelé robo-adviser ou robot conseiller, est une plateforme qui fournit des conseils en matière d’investissement financier en ligne. Ce type de site internet propose des outils sophistiqués, mais faciles d’utilisation, qui permettent de se construire un portefeuille d’investissements financiers diversifié. En France, les robo-advisors sont régulés par l’AMF (Autorité des marchés financiers).

En comparaison des banques et des CGP (conseillers en gestion de patrimoine) classiques, le robo-advisor a l’avantage de coûter 4 à 5 fois moins cher. C’est la raison pour laquelle il cible essentiellement les investisseurs modestes qui souhaitent augmenter la rentabilité de leurs placements. Plus globalement, le robo-advisor s’adresse à tout individu désireux d’investir sur le long terme et prêt à supporter un niveau de risque assez élevé.

Le robot conseiller est accessible en ligne à tout moment. Il permet ainsi de faire des dépôts ou des retraits lorsqu’on le souhaite et de suivre régulièrement les placements effectués. En revanche, contrairement avec un conseiller en gestion de patrimoine traditionnel, la dimension humaine est éclipsée avec un robo-advisor. Conséquence, cette solution ne permet pas de bénéficier de conseils hautement personnalisés concernant un placement financier. Il s’agit d’ailleurs de son plus grand inconvénient. 

Source : Campaign Creators / Unsplash

Comment fonctionne un robo-advisor ?

Un robo-advisor repose sur un puissant algorithme qui intègre une grande quantité de données. La plupart du temps, il met en place un questionnaire visant à définir le profil d’un investisseur. Ce dernier devra notamment apporter des réponses concernant son âge et ses revenus ainsi que ses objectifs financiers. L’algorithme se chargera alors de les analyser. Par la suite, il mettra en place une stratégie d’investissement et orientera l’intéressé vers le portefeuille de placements qui lui convient.

Les robo-advisors proposent généralement de souscrire une assurance-vie, un compte-titres ou un PEA (plan d’épargne en actions). L’argent investi est souvent placé dans des ETF. Le robot conseiller peut aussi gérer les placements, s’assurant de diversifier le portefeuille d’investissements et de le garder conforme au niveau de risque déterminé lors de la souscription. Dans ce cas, la tâche de l’investisseur se résumera à l’approvisionnement de son compte lorsque c’est nécessaire. En contrepartie de ce service, des frais de gestion lui seront facturés. Il s’agit d’un pourcentage calculé à partir de la somme qui a été investie.

Il faut noter que le modèle algorithmique de chaque robo-advisor lui est propre. De ce fait, les performances de gestion sont susceptibles de varier considérablement en fonction de la plateforme.

Comment mettre en place un robo-advisor ?

Tout d’abord, il convient de souligner qu’il est possible de déployer un type de robo-advisor précis :

  • Un robo-advisor full service qui couvre l’ensemble des aspects d’un investissement (mise en place d’une stratégie d’investissement, gestion complète, rebalancing) ;
  • Un robo-advisor half service qui oriente les clients vers des placements, mais implique qu’ils prennent part à la gestion ;
  • Un robo-advisor self-service qui se limite à la fourniture de conseils, laissant la gestion de fortune entièrement à la charge de l’investisseur.
Source : Jeremy Bezanger / unsplash

Pour mettre en place un robot conseiller, il faut commencer par construire un parcours utilisateur fluide et compréhensible. La seconde étape consiste à sélectionner les supports d’investissement à proposer entre assurance-vie, compte-titres et PEA. Il s’avère judicieux de tenir compte des avantages et des inconvénients de chacun d’entre eux (fiscalité, niveau de frais de gestion, limites, etc.).

L’étape suivante concerne l’algorithme, qui doit recevoir l’aval des autorités de tutelle. Pour ce faire, il faut qu’il tienne compte au minimum de l’appétence au risque déterminée par la directive MiFID (Markets in Financial Instruments Directive). Plus les critères considérés sont nombreux, plus l’algorithme sera pertinent. Enfin, la performance financière doit faire l’objet d’une attention particulière. Concrètement, il faut que le robo-advisor soit en mesure d’orienter les clients vers des titres qui sont à la fois abordables et rentables.

[yuzo id="7241"]
[yuzo id="7241"]